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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 13:13

 

marsanay.JPG

 

 

" L’assemblée générale du Groupement des agrobiologistes de Côte-d’Or aura lieu, cette année, à Marsannay-la-Côte, en territoire viticole, le 5 février. L’année 2012 a été très difficile pour les productions végétales et particulièrement pour les vignes qui ont souffert de la grêle et d’une météo défavorable. Pour autant, les vignerons bio ont gardé le cap, même si des projets de ­conversion ont été freinés en raison de la situation.

 

Les prochains mois seront déterminants pour la bio : en juin 2013, le gouvernement annoncera son plan “Ambition bio 2017”, qui fixe les objectifs et moyens pour le développement des filières bio à l’horizon 2017. C’est dans ce contexte que les agrobiologistes ont choisi de mettre en avant le rôle de l’agriculture biologique pour l’amélioration de la qualité de l’eau qui est un bien universel de première nécessité. "

 

Voir la suite sur ce site bourguignon dont les articles méritent toute votre attention :

http://creanceybiogaz.over-blog.com/article-role-des-associations-environnementales-sur-les-captages-114939350.html _

 

 

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 06:21

 

Un article d'igepac.com 

 

 

dyno-veolia-2.PNG

 

La France à Fric bientôt reconnue

 

 

Les Veolia & Co ont une totale liberté financière en France avec la bénédiction de nos élus locaux. Le terrain d’un tel jeux financier est trop étroit, il faut donc des autorisations pour changer les règles de la distribution au niveau de l’Europe. Nos élus européens se sont appliqués pour accorder ce privilège en préparant une loi au nom de la fameuse « liberté » d’entreprendre.

 

Mais les citoyens des autres pays Européens ne sont pas habitués à nos Dinoz-Or. Ils nous invitent donc à signer une pétition citoyenne.

 

La libéralisation, c’est-à-dire le droit reconnu de l’anarchie d’entreprendre par la loi du profit financier, est en France un fait acquis ; les distributeurs privés gèrent entièrement notre eau sans contrôle financier public avec la bénédiction de tous nos élus.

 

Depuis plus d'un siècle et demi, dès 1853, l'eau est une réelle marchandise. Créée par le privé pour les grosses agglomérations, la distribution privée atteindra ensuite nos villages. ( voir ci-dessous les débuts de la Générale des Eaux ).

 

Plus de précisions et votre signature sur ce site ( 700 000 signatures ont été déjà reçues ) :

http://www.right2water.eu/fr/node/37/view

 

 

En 1853, la Générale des Eaux ( Compagnie générale des eaux ou CGE ) fut la première société spécialisée dans la distribution d'eau potable. Elle a pris le nom de Vivendi en 1998, puis Veolia.

 

À sa création, en 1853, la Compagnie générale des eaux s'engageait à « pourvoir largement à la distribution d'eau dans les villes et à l'irrigation des campagnes ». C'est par décret impérial, le 14 décembre 1853, que la ville de Lyon s'engage à acheter de l'eau (10 000 m³) à des conditions fixées par avance (17 francs le mètre cube), non révisables sur 20 ans.

 

C'est la première fois au monde qu'une concession d'eau était faite.

 

Ce genre de contrats à long terme permit à l'entreprise de dégager des bénéfices énormes, jusqu'à pouvoir racheter des entreprises comme les studios hollywoodiens Universal à la fin du XXe siècle.

 

En 1854, la ville de Nantes concède pour 60 ans sa distribution de l'eau à la CGE. Elle a de très grands travaux en vue, et abandonne son premier projet de réaliser elle-même son service d'eau. En 1894, la ville dénonce ce contrat et crée son propre service des eaux, qui existe toujours.

 

L’eau de Paris sera privatisée de 1860 à 2010

 

 

Source : wikipedia

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 08:31

AVERTISSEMENT

Ici nous ne confondons jamais l'agriculteur traditionnel et l'industriel qui nourrit  son porte-feuilles et nous empoisonne.

 

A chacun sa culture.

 

C’est vraiment bête de constater qu’un système libéral soit arrivé à fabriquer de véritables agents d’Etat ( à 2000 € par mois en moyenne et par exploitation mais non titulaires, quoique … ) qui manifestent tous les ans au salon de l’agro-industrie, pour obtenir toujours plus. Les arguments au ras des pâquerettes des chefs sont toujours les mêmes et méritent un bêtisier.

 

De Maryse, le 27 février sur France Bleue Bourgogne aux infos de midi : j’ai pu prendre quelques clichés avec un polaroïd noir et blanc longtemps inutilisé d’où une légère déformation. Donc toute ressemblance avec un animal existant ou ayant existé …

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:47

 

Ici, il n'est  question que de pollution de gestion d'un service public, celui des assainissements individuels, non collectifs. Il faut diffuser ces informations car peu de personnes sont actuellement informées mais un jour, le réveil risque d'être pénible.

 

La CLCV, partenaire de nombreuses associations, vient de sortir un dossier qu'il faut diffuser largement car il décrit les conséquences d'une loi qui n'a d'aileurs de loi que le nom et qui touche un quart de la population.

 

Dans son avant propos, igepac fait un rapide constat des informations diffusées sur son blog SPANC. Cet article est à lire ici : 

 

http://www.igepac.com/article-spanc-anarchie-le-dossier-noir-de-la-clcv-avant-propos-d-igepac-87685979.html

 

L'accès directe au dossier de la CLCV est à cette adresse :

 

http://www.igepac.com/article-spanc-anc-le-dossier-noir-de-la-clcv-octobre-2011-87683500.html

 

ANC-clcv-dossier-oct-2011-copie-1.PNG

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 22:53

 

Les AMAP ( Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne  - solidarité entre agriculteurs bios et consommateurs ) sont en plein développement, il y a une forte demande mais les producteurs sont souvent absents.

 

Un tour d'horizon sur l'AMAP

 

En achetant à l’avance ses récoltes, les adhérents d’une AMAP soutiennent un agriculteur face aux pressions financières. Mais pas seulement ! Les AMAP, ce sont aussi des paniers de saison remplis de produits frais, savoureux et sains…

 

L’AMAP, une association gourmande et solidaire…

 

Le terme AMAP désigne une « association pour le maintien d'une agriculture paysanne ». Elle organise une vente directe du producteur au consommateur. L’originalité des AMAP, c’est qu’il y a un véritable contrat entre le producteur et ses clients. En fait, en adhérant à l’AMAP, le consommateur achète la production de l’agriculteur pendant une durée donnée. Le plus souvent, le contrat d’AMAP couvre une saison (6 mois).

 

Ainsi, par le biais de l’AMAP, un lien privilégié s’établit entre le consommateur et son « fournisseur ». Avec une production déjà vendue, le producteur peut travailler dans des conditions plus sereines.

 

panier-AMAP.PNG

 

Le panier de saison de l’AMAP

 

En adhérant à une AMAP, les consommateurs achètent une part de la récolte plusieurs mois à l’avance. Ils reçoivent ensuite des paniers, à un rythme défini par le contrat d’AMAP. Le plus souvent, les AMAP distribuent 1 panier par semaine. Il s’agit de produits locaux, frais et forcément de saison.

 

D’autre part, la charte des AMAP impose au producteur de ne pas utiliser d’engrais ni de pesticide de synthèse. De nombreuses AMAP sont d’ailleurs certifiées en agriculture biologique. La grande majorité des AMAP sont fondées sur l’agriculture et proposent des paniers de fruits et de légumes.

 

Mais, de plus en plus, les paniers se diversifient. Une même AMAP peut en effet regrouper plusieurs producteurs de produits différents. Certaines AMAP procèdent aussi à des échanges afin de diversifier leurs paniers. On peut donc trouver des œufs, du lait, du miel, des fromages, des viandes, et toutes sortes de produits d’origine fermière.

 

L’AMAP, une histoire d’engagement

 

Ce n’est pas pour rien que l’on parle de contrat d’AMAP. Il y a un véritable engagement réciproque entre l’agriculteur et les consommateurs. Les adhérents de l’AMAP libèrent l’agriculteur d’une certaine pression financière en achetant une part de ses récoltes à l’avance. Cela est d’autant plus vrai qu’ils le protègent des intempéries.

 

Avec le système de l’AMAP, les consommateurs supportent le risque avec l’agriculteur. De son côté le producteur s’engage à diversifier sa production de façon à proposer des paniers suffisamment variés. Il doit évidemment livrer les paniers au lieu et à l’heure convenue. Il s’engage aussi à prendre en compte les remarques et les besoins des consommateurs. Il peut aussi répondre à leurs questions sur le travail agricole. Certains producteurs sont d’ailleurs en recherche de ce lien, et vont jusqu’à proposer des recettes adaptés aux légumes du panier.

 

Les avantages et les inconvénients de l’AMAP

 

Evidemment, pour les producteurs, les AMAP permettent une plus grande sécurisation financière. Les agriculteurs apprécient aussi la valorisation de leur métier à travers ce lien direct avec les consommateurs. Pour les consommateurs, l’adhésion à une AMAP permet d’acheter des produits d’une très grande fraîcheur à des prix équivalents généralement les grandes surfaces.

 

C’est aussi une action citoyenne et solidaire, doublée du plaisir d’un retour à la terre grâce à ce lien étroit avec l’agriculteur. Cependant, le système de l’AMAP peut ne pas convenir à tout le monde, car on ne peut pas choisir le contenu de son panier. Il faut donc aimer la plupart des fruits et des légumes, et ne pas avoir peur de la nouveauté !

 

Le saviez-vous ?

 

Il existe des AMAP « sociales », dans lesquelles certaines catégories sont prioritaires (étudiants, chômeurs…).

 

Source Bloc.com : http://www.bloc.com/

 

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 00:04

 

Du bio dans les cantines ?

  perigord-saveurs.PNG

 

Les producteurs de la chambre d'agriculture de Dordogne réagissent.

 

Un article d'Environnement Magazine

 

" La Dordogne organise l’approvisionnement des cantines

 

 La chambre d'agriculture de la Dordogne vient de créer une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) pour chapeauter quatre à cinq plateformes d'approvisionnement des cantines scolaires du département.

 

Opérationnelle dès ce mois-ci, elle s'appuiera sur les coopératives et les producteurs pour atteindre dans les trois ans un volume annuel de 300 tonnes pour un chiffre d'affaires de 600 000 euros, seuil d'équilibre. Regroupant, notamment, des collectivités territoriales, la Safer, des coopératives agricoles et des entreprises de l'agro-alimentaire, la SCIC est dotée d'un capital social de 25 000 euros.

 

Elle proposera des contrats annuels aux agriculteurs, susceptibles de les encourager à adopter des pratiques culturales plus respectueuses de l’environnement. Pour l'heure, une première plate-forme à Sarlat-la-Canéda travaillera avec 32 fournisseurs. « Cela représente 1,4 million des 16 millions de repas servis en restauration hors domicile et en marché direct en Dordogne.

 

Nous souhaitons également nous adresser aux hôpitaux et aux autres structures collectives », précise Aude Liquière, agent technique à la chambre d'agriculture chargée de diriger la SCIC. La démarche s’inscrit dans une politique départementale de promotion de l’agriculture biologique, de la vente directe et des filières courtes décidée par le conseil général de la Dordogne, la chambre d’agriculture et l’association de promotion de l’agriculture biologique Agrobio Périgord. "

 

Source : http://www.environnement-magazine.fr/presse/environnement/actualites/2430/agriculture/la-dordogne-organise-lapprovisionnement-des-cantines

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 20:10

legmes-STEP.PNG

 

Les pesticides ne suffisent pas, pour demain ce sera un coktail plus varié, du bio certifié STation d'EPuration par l'Agence Sanitaire* :

 

http://www.igepac.com/article-alerte-sanitaire-folie-en-re-de-la-culture-bio-avec-les-eaux-de-station-d-epuration-80117730.html

 

* Si ce projet fou voit le jour, l'Agence devra changé de nom !!!

 

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 00:04

tarte-aux-cerises.PNG 

 

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agro-alimentaire.!

 

Histoire de la Pâte

 

Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !

Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.

 

Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.

Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.

Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant ( pour éviter le rancissement ) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

 

Histoire de la Crème

 

La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs*, du lait**, et même de l'huile***.

 

* Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :

- antioxydants (E300 à E311),

- arômes,

- émulsifiants: alginate de calcium,

- conservateurs : acide formique,

- colorants : capsanthéine,

- agents liants: lignosulfate

- et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.

 

Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les œufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.

 

** Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :

- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)

- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse

(F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),

- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol

(F496),

- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique

(F280) et ses dérivés (F281 à E284),

- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (

- agents liants : stéarate de sodium,

- colorants : F131 ou F142

- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.

 

*** Les huiles, quant à elles, ont été :

- extraites par des solvants comme l'acétone,

- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,

- puis lavage à chaud,

- neutralisées à la lessive de soude,

- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium

- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.

- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.

La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des

stabilisants comme l'acide alginique (E400).

 

Histoire des Cerises

 

(complété d'apres des éléments de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine)

Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.

 

Les cerises sont :

 

- décolorées à l'anhydride sulfureux

- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.

- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium

- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium

(E202).

 

Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :

- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,

- puis décoloré au sulfoxylate de sodium,

- puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.

- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

 

Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est nécessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d'échelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.

 

L'exemple développé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet ... etc.

 

Le parfum artificiel de cerise se compose donc des molécules synthétiques ( donc à la stéréochimie inversée ) suivantes :

- acétate d'ethyle

- acéthyl méthylcarbinol

- butyrate d'isoamyle

- caproate d'ethyle

- caprylate d'isoamyle

- caprate d'ethyle

- butyrate de terpenyle

- geraniol

- butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle

- heptanoate d'ethyle

- aldéhyde benzoique

- aldéhyde p-toluique

- vanilline

- essence artificielle d'amande amère SAP

- essence artificielle de girofle Bourbon

- essence artificielle de cannelle Ceylan

- essence de lie de vin .

 

Ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché" a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'INRA, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie - en France , il n' y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l'INRA ! - Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 07:04

Rêvons en cette fin d'année 2010.

2020, la FNSEA est devenue la plus grosse AMAP de France.

  

L'AMAP, un moyen de préserver sa santé en choisissant son alimentation.

  

Qu'est-ce qu'une AMAP ?

  

Les AMAP - Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne - sont destinées à favoriser l'agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l'agro-industrie.

 

 

Le principe est de créer un lien direct entre paysans et consommateurs, qui s'engagent à acheter la production de celui-ci à un prix équitable et en payant par avance.  

 

Le fonctionnement

 

Une AMAP naît en général de la rencontre d'un groupe de consommateurs et d'un producteur prêts à entrer dans la démarche. Ils établissent entre eux un contrat pour une (on distingue en général 2 saisons de production : printemps / été et automne / hiver), selon les modalités suivantes :

 

Ensemble, ils définissent la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Ces denrées peuvent être aussi bien des fruits, des légumes, des oeufs, du fromage, de la viande...

La diversité est très importante car elle permet aux partenaires de l'AMAP de consommer une grande variété d'aliments, d'étendre la durée de la saison, et de limiter les risques dus aux aléas climatiques et aux éventuels problèmes sanitaires.

 

Pendant la saison, et ce de manière périodique (ex. une fois par semaine), le producteur met les produits frais (ex. les fruits et légumes sont récoltés le matin même de la distribution) à disposition des partenaires qui constituent leur panier. Le contenu de ce dernier dépend des produits arrivés à maturité. Il est possible, dans une certaine mesure, d'échanger les produits entre eux selon ses préférences.

Contrairement à la grande distribution, les consommateurs en AMAP accordent moins d'importance à la standardisation des aliments ; tout ce qui est produit est consommé (alors que dans l'autre cas, ce peut être jusqu'à 60 % de la récolte qui reste au champ). Ce principe est d'une part est très valorisant pour le producteur, et d'autre part il permet de diminuer le prix des denrées en reportant les coûts sur la totalité de la production.

 

Le groupe de consommateurs et l'agriculteur se mettent également d'accord sur les méthodes agronomiques à employer. Ces dernières s'inspirent de la charte de l'agriculture paysanne et du cahier des charges de l'agriculture biologique (les producteurs possèdent souvent le logo AB). En effet, les participants à l'AMAP recherchent des aliments sains, produits dans le respect de l'Homme, de la biodiversité et du rythme de la Nature.

 

Les AMAP participent ainsi à la lutte contre les pollutions et les risques de l'agriculture industrielle et favorise une gestion responsable et partagée des biens communs.

 

Un exemple en Isère

 

 

 

 

La suite sur le site national des AMAP http://www.reseau-amap.org/amap.php

 

Recherchez une AMAP près de chez-vous http://www.reseau-amap.org/recherche-amap.php

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