Un très bel article de Danièle Auclin à lire sur son site,
voici les thèmes abordés :
Le Plan Cancer 2 lancé pour la période 2009-2013, est doté de 732 millions d’euros. Ce Plan s’organise autour de 5 axes : recherche, observation, prévention, soins, vivre après le cancer.
Quelles seront durant 4 ans les actions concrètes, moyens de lutte attendus par la population ?…
Le bilan actuel
Depuis les années 1930 mais surtout 1950, la production mondiale de produits chimiques a été multipliée par 400. Parmi les 100 000 substances recensées dans l’Union Européenne, 30 000 sont produites à plus d’une tonne par an et moins de 3000 produits ont fait l’objet d’analyses approfondies quant à leur dangerosité et l’évaluation formelle et quantifiée des risques toxiques et écotoxiques.
Une majorité de ces produits, et là je vise les produits phytosanitaires, fortement rémanents, ont un caractère persistant dans les milieux soit sous leur forme primaire soit en produits de dégradation au moins aussi dangereux. Ces produits s’accumulent et se concentrent dans les sédiments, les tissus végétaux et animaux, contaminant ainsi l’ensemble de la chaîne alimentaire jusqu’à l’homme (bioamplification). Les pesticides trop largement utilisés ont montré leurs limites et leurs dangers pour l’environnement, les écosystèmes et les êtres humains. Ils sont mis en cause dans la survenue de certains cancers. Depuis 2007 une carte de France interactive donne accès à des données sur la présence des résidus de pesticides dans l’environnement.*
La France reste le premier utilisateur en Europe. …
Quelles ont été les politiques générales mises en œuvre par les pouvoirs ? …
L’impact sanitaire de l’exposition aux substances chimiques …
« Une dose maximale sur une période courte peut-être sans effet nocif observable à un moment donné, une dose minimale sur une période longue pourra générer un effet nocif, les substances peuvent être stockées dans certains tissus et une maladie se réveillera ultérieurement ».
Le principe de prévention …
En conclusion
Mais à la question :
« La vérité scientifique l’emportera-t-elle sur les intérêts financiers ? » les moyens concrets de prévention tels la diminution et la suppression des substances reconnues toxiques seront la meilleure réponse, mais la spectaculaire explosion des maladies malignes et neurodégénératives impose l’urgence.